samedi 20 avril 2013

prototype 4

Image entièrement colonisée par les pixels de PxLife v. alpha 4, t+6h

Timelapse de 6h30 d'une autre colonisation. Vidéo malheureusement compressée (les pixels ne sont pas visibles individuellement, l'image est beaucoup moins belle...).



Et un p'tit gif 256 couleurs accéléré *240, pour le kiff


jeudi 18 avril 2013

PxLife : avant-goût

Voici quelques aperçus gif du premier prototype fonctionnel de ma boîte de pétri numérique : PxLife.

Chaque pixel est animé de vie ; ses caractères lui donnent une couleur, mais aussi une capacité de déplacement, de reproduction sexuée...
Un pixel noir n'est pas vivant : du point de vue de l'écran, aucune lumière ne l'anime.

Chaque image ci-dessous a été ensemencée par un couple de pixels gris en son centre.
Les gifs sont accélérés (x100, x100 et x200). La vitesse du programme est néanmoins réglable.

Remarquez comme les pixels mutent rapidement, puis observez la domination progressive de certaines espèces sur d'autres, qui « apprennent » à se reproduire et à se déplacer plus rapidement.

(N.B. : les gifs peuvent être longs à charger.)




Le programme est encore en phase de développement – je compte le complexifier encore un peu avant sa première sortie.
PxLife sera totalement open source (Java).



vendredi 12 avril 2013

RDSAO

Ronds de sorcière assistés par ordinateur



Versions intermédiaires partiellement fonctionnelles de PxLife

mardi 26 février 2013

jeudi 21 février 2013

mercredi 20 février 2013

mhmh


dimanche 17 février 2013

mardi 12 février 2013

lundi 11 février 2013

La Grande Histoire sans fin de Nom, septième feuillet.

Car il ne faut jamais perdre de bonnes habitudes. Certes, je suis encore plein de poussière, mais je l'enlève petit à petit en la frottant du bout des doigts.

Image-résumé de l'épisode précédent :


Elle l'avait acheté un jour de pluie au marché d'Entrecasteaux, 
et le rangeait dans une petite boîte rouge orangé, 
dont elle prenait le plus grand soin du monde.


Alors que Georges trempait, pour la cent-quatre-vingt-et-une-et-demième fois, ses pieds dans la mare au fond du jardin, un éclair de manque d'inspiration le frappa en plein la figure. L'éclair avait précisément touché la partie du visage de Georges qui s'occupait de trouver des idées, mais avait, pour le bonheur de tous les critiques littéraires, épargné celle qui s'occupait de trouver des idées de manières de trouver des idées, ce qui, combiné à la vivacité de son esprit, permit au garçon de plonger immédiatement son nez dans l'eau sale, changeant ainsi de processus imaginatif. De nouvelles idées affluèrent par le nez, d'un type qui ne pouvait pas passer par les pieds, et Georges sût tout de suite quelle serait sa prochaine manifestation artistique.

Une nuit, alors que je fumais une cigarette brune mal roulée qui me faisait trembler de froid (puisque je n'avais pas mangé), Georges était venu appuyer sur le bouton de mon interphone, qui se trouvait et se trouve toujours à côté d'une petite gidouille. Fournissant une nouvelle preuve de sa bravoure, son ascension jusqu'à chez moi ne lui prît que quelques minutes – il disait, dégoulinant de modestie piégée dans sa sueur, que c'était de la triche puisqu'il avait acheté un piolet de dernière génération chez Decathlon, mais tous les deux savions très bien que l'un et l'autre savions que tout le monde achetait ce piolet pour grimper jusqu'à mon donjon.
Après un bref morceau d'orgue que je me vantai de jouer pour lui, il me demanda de m'assoir sur ce canapé, ce que je trouvai déplacé autant que le canapé lui-même qu'il avait placé en face du sien, qu'il avait apporté pour que l'on ait une conversation qui fasse de l'effet. En effet, elle en fît, et elle en fît d'avantage lorsque nous prîmes respectueusement et respectivement mon calepin, et son porte-cigarette.

"Vois-tu, me dit-il, je suis en quelque sorte ce que l'on pourrait appeler... un charlatan."
- Un charlatan ? lui dis-je.
- Un charlatan, me dit-il."

Ce n'était pas assez pour remplir mon calepin, et il s'en aperçut en y jetant un coup d’œil qui poussa sa bouche vers le bas.

"Un charlatan de la seconde espèce, cela dit.
- Ah ! (Ce jour-là, j'aimais m'exclamer.)
- Vois-tu, mon ami, alors que la plupart des grands maîtres de la typographeuse trouvent leurs scénarios dans un léger, biologique et fin décalage entre les choses qu'ils vivent et les choses qu'ils pensent, MOI, je ne peux pas faire cela."

Ses majuscules heurtèrent le plafond.

"MOI, je suis obligé de tout fabriquer en plastique. Je suis obligé de construire des mécanismes, et de les faire fonctionner, et de les regarder fonctionner, sinon je ne peux rien décrire. Je n'écris pas, mon ami. Je décris."

Ce qu'il me dit là était évident depuis le début de l'histoire, ce qui aurait pu en faire une excellente tirade, mais la gravité du texte qu'il m'avait donné d'inscrire sur mon Rhodia me surprit un peu, et me parût fade malgré la chaude lumière qui courait dans le donjon. Il lit mes pensées et s'en alla, sachant très bien que j'étais au courant de son jeu d'acteur qui consistait à avoir l'air déçu de lui-même.
Me doutant donc de tout, je savais, grâce à la superbe stabilité de quelques-uns de mes échanges neuronaux, ce que Georges était parti faire en désescaladant le donjon.

La jalousie était, pour Nom, plutôt floue. Son frère lui en avait vaguement parlé un jour, rejetant le mot d'un désagréable geste de la main, et affirmant, paupières détendues, que cette chose-là venait de l'étranger. Détestant la curiosité, Nom fût absolument satisfait de la performance de son aîné.
Nomme n'était pas très difficile.
La chaumière qui l'avait vue grandir avait été construite, sans conscience de la part des maçons pourtant nobles et anglais, sur le passage d'un important courant de logique, si bien que depuis sa naissance, l'esprit de la jeune fille avait accumulé une quantité non négligeable de particules de logique – qui, depuis les progrès de la médecine, restent piégées dans le raisonnement comme le plomb dans la cervelle. L'apparente affabilité de Nomme, que l'on pensait à cette époque provenir d'un profond respect de la morale et des règles sociales en découlant, s'était donc en réalité construite sur une logique la plus pure et la plus envahissante. Lorsque, d'un geste assuré, elle fit glisser sa langue sur le palais de Georges, ce n'était que par simple considération et respect de l'égalité de certaines choses, dont l'anatomie buccale de toutes les personnes physiques.
Nom, spectateur, aurait dû sur-le-champ attraper la jalousie, et, en ayant été éloigné jusqu'alors et n'ayant, par conséquent, pas développé la forme d'immunité qui aurait pu l'en protéger, aurait également dû tomber dans un profond coma qui aurait permis à son grand frêre de posséder : 1) le vécu de cet instant ; 2) les cinq années à venir ; conditions nécessaires à la réalisation de son chef-d’œuvre. Mais Nom, amoureux, avait avant cela attrapé la logique sous sa forme la plus aigüe, puisqu'il en avait jusqu'alors été autant éloigné que de la jalousie, puisqu'alors il n'avait pas non plus développé d'immunité contre elle, et puisque la logique est sexuellement transmissible. Son sang, plein déjà de saloperie, ne put accueillir une once de jalousie, et Georges échoua pour la première fois de sa vie et partit pour l'Écosse.

Nom fit vigoureusement l'amour à Nomme et ils eurent un enfant qui ne s'appela pas tout de suite, car ils n’eurent aucune idée. Nomme s'occupa de cet enfant plus que de ses seins, qu'elle perdit rapidement. Mécontent, Nom apprit la chirurgie esthétique et reconstruit les seins de Nomme grâce à quelques morceaux rigoureusement sélectionnés de leur petit enfant, qui était plein de collagène. Le reste de l'enfant servit à nourrir le chiot que l'heureux couple venait d'acheter au Franprix, et qui concentrait désormais toute leur attention et tout leur amour.
Après digestion du bébé, le jeune animal ne déféquait que des petites crottes blanches et sèches, et le mystère de la merde blanche en fut heureusement résolu par une poignée assez volumineuse d'artistes et de scientifiques qui avaient enfin décidé de collaborer, après une guerre sanglante qui leur avait au moins permis de mourir héroïquement pour les uns, rationnellement pour les autres.

Dans l'avion, en direction du Nord, Georges ne prit pas le temps de regarder les nuages par le hublot. Au lieu de ça, il écrivit une note si dense, pleine d'intention et de colère, de résolutions et de reproches, qu'elle pesait bien plus que sa valise et qu'il dût payer un supplément, ce qu'il ne fit pas après avoir gagné une bagarre avec un contrôleur. Plus tard, il me fit cadeau de cette lettre, comme document pour ma rédaction. Souhaitant garantir votre plaisir, je ne la transcrirai pas ; elle contient mon récit tout entier et bien plus encore en quatre mots très précis, ce qui vous révèlerait la fin de l'histoire.


samedi 9 février 2013

dimanche 3 février 2013

mercredi 23 janvier 2013

mardi 22 janvier 2013

TECHNÈ



Profitons de la technique acquise au fil des âges

lundi 21 janvier 2013

dimanche 20 janvier 2013

mercredi 16 janvier 2013

mutemple


Verre salé

Une image sans intérêt
issue de mes recherches en cristallisation

mardi 15 janvier 2013

temples3D

Jeu artistique d'exploration à la première personne : temples3D
La version 1.0 pour vous les amis !













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