jeudi 18 avril 2013

PxLife : avant-goût

Voici quelques aperçus gif du premier prototype fonctionnel de ma boîte de pétri numérique : PxLife.

Chaque pixel est animé de vie ; ses caractères lui donnent une couleur, mais aussi une capacité de déplacement, de reproduction sexuée...
Un pixel noir n'est pas vivant : du point de vue de l'écran, aucune lumière ne l'anime.

Chaque image ci-dessous a été ensemencée par un couple de pixels gris en son centre.
Les gifs sont accélérés (x100, x100 et x200). La vitesse du programme est néanmoins réglable.

Remarquez comme les pixels mutent rapidement, puis observez la domination progressive de certaines espèces sur d'autres, qui « apprennent » à se reproduire et à se déplacer plus rapidement.

(N.B. : les gifs peuvent être longs à charger.)




Le programme est encore en phase de développement – je compte le complexifier encore un peu avant sa première sortie.
PxLife sera totalement open source (Java).



4 commentaires:

  1. Magnifique. Superbe boulot, il me tarde de pouvoir tester le programme !

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  2. Question en passant : la mort des "cellules" a t'elle été prévue ?

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  3. Oui, chaque pixel meurt lorsqu'il a atteint son âge maximal, qui lui peut varier en fonction des mutations.
    En ce moment je suis en train de développer des paramètres de prédation entre pixels, qui ralentissent beaucoup le programme pour l'instant.
    En tous cas chaque paramètre change tellement la donne... que je vais soit filer plein de versions, soit filer une version paramétrable (pas pour tout de suite).

    Merci m'sieur Mocco

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    1. L'idée de prédation est intéressante, particulièrement si plusieurs "type" de prédation sont implantées (comme par exemple la "virale", une cellule sterile (jaune mettons) qui disparaît au contact d'une autre (verte), mais qui force cette dernière à produire non plus des cellules verte lors de la mitose, mais des jaunes. Une cellule dont l'approche reproductive et prédatrice est la même en somme. Mmmh. J'ai un doute de l’intérêt cela dit. )

      Autre question : l'espace dans lequel les cellules évoluent est-il infini, à la manière de l'automate cellulaire de Conway, ou y'a t'il comme dans une vrai boite de pétri un espace limité ?

      Les cases noires laissée vacantes par les cellules mortes sont-elles "réutilisable" par celles encore vivante ?

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